Le stress professionnel en Europe en quelques chiffres
Présentation du second Plan de Santé au Travail : janv. 2010
" ... Les troubles musculo-squelettiques représentent 73 % des maladies professionnelles constatées, déclarées et reconnues en 2006 (CNAMTS), soit une perte de 7,5 millions de journées de travail tous les ans et 736 millions d’euros couverts par les cotisations des entreprises, avec une progression annuelle d’environ 18% depuis 10 ans ... "
Remise du rapport sur la détermination, la mesure et le suivi des risques psychosociaux au travail : Xavier
Bertrand le 12/03/2008
" ... Le stress au travail c'est aussi un coût social et humain. Le turn over, l'absentéisme et la baisse de la productivité sont une chose, mais le mal-être en est une autre. Mais le stress
disons le clairement c'est aussi un coût économique. Selon le BIT, le coût du stress dans les pays industrialisés s'élève entre 3 et 4% du PIB dans les pays industrialisés. Pour la France, cela
représenterait environ 60 milliards d'euros. Pour l'entreprise, ce sont des pertes en termes de productivité (absentéisme, arrêts de travail) et de perte de qualité. Une étude de la CNAM réalisée
en 2004 a montré qu'1/4 des arrêts de travail de 2 à 4 mois ont pour motif des "troubles mentaux et du comportement" en particulier chez les cadres et les professions intellectuelles ... "
Orientations second Plan de Santé au Travail :
Ce plan poursuivra l’élan initié par le premier plan santé au travail pour 2005-2009. Il aura deux objectifs majeurs :
1. Diminuer les expositions aux risques d’accidents du travail et de maladies professionnelles.
2. Développer une politique de prévention active des risques professionnels, comme les risques cancérogènes, les troubles musculo-squelettiques et les risques psychosociaux. Le ministre a d’ores et déjà engagé un plan d’urgence pour la prévention du stress au travail qui sera intégré à ce plan.
EXTRAITS :
La maison de retraite Les Cinq Sens, à Garons, bichonne ses salariés avec tout un arsenal de solutions au stress et à la souffrance au travail. Cet établissement qui emploie une cinquantaine de personnes a pris à bras-le-corps le problème des risques psychosociaux. Et depuis qu’il s’est engagé dans une démarche globale de mieux-être de ses employés, l’établissement obtient des résultats spectaculaires.
"Il y a trois ans, on comptabilisait 282 jours d’arrêt de travail sur l’année. En 2010-2011, on est passé à 150 jours. Surtout, on avait 28 % de turnover par an. Au cours des douze derniers mois, il est tombé à... 0 %."
Il y a 3 ans, le constat d’un fort taux d’absentéisme fait, le directeur prend le taureau par les cornes. Depuis lors,l’établissement propose des séances de massage, d’autres de sophrologie. Des groupes de paroles avec un psychologue et des consultations individuelles...
Tout cet arsenal de prévention des RPS, parfaitement gratuit pour les salariés, coûte moins de 4 K€ par an à l’établissement, assure le directeur. "C’est peu par rapport aux bénéfices que l’établissement en retire", s’enthousiasme-t-il.
Dernière mise à jour : juillet 2013